Le Qatar pourrait dépenser 156 milliards d’euros pour le mondial 2022
Une étude du cabinet Deloitte estime à 156 milliards d’euros les investissements pressentis pour l’organisation de la Coupe du Monde 2022.
Le Qatar fait les choses en grand, voire en démesuré. Pour l’organisation de la Coupe du Monde 2022, l’Emirat du Moyen-Orient prévoirait une dépense astronomique de 156 milliards d’euros sur les dix prochaines années, selon une étude du très sérieux cabinet d’audit et de conseil Deloitte. A titre de comparaison, la France avait dépensé 1,56 milliards pour l’organisation du Mondial il y a quinze ans, soit 100 fois moins. Il est vrai que le pays hôte de la compétition (ndlr : le 2 décembre 2010, le Qatar avait été désigné face à l’Australie, le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis) part de loin en termes d’infrastructures sportives et de transports. C’est d’ailleurs dans ces deux domaines que les sommes vont être investies. On parle de 110 milliards pour les stades (ndlr : le pays prévoit de construire douze nouvelles enceintes ultra-modernes avec un système de climatisation grâce à l’énergie solaire) et le reste dans la création de lignes de métros, d’un nouvel aéroport ou de routes. Les dépenses concernant les nouvelles structures hôtelières devraient elles se chiffrer à 15 milliards. Les dirigeants du pays tablent sur une fréquentation de près de 400 000 touristes pendant la période de la Coupe du Monde.
Une dépense estimée à 100 000 dollars par habitant contre 73 pour le Mondial au Brésil
Reste que les sommes investies sont pharamineuses, voire outrancières pour les observateurs. Après avoir vu les conditions de l’attribution de l’organisation du Mondial contestées lors du désormais célèbre « Qatargate », le petit Etat de 11 586 km2, soit un peu moins que l’Ile-de-France, est fortement contesté. Sa puissance financière sans limite, grâce notamment à son statut de troisième producteur mondial de gaz naturel (derrière la Russie et l’Iran), et à une exportation en pétrole qui constitue les 2/3 de ses richesses, lui offre le statut du pays qui possède la croissance économique la plus vive dans la région du Golfe. Une manne financière qui permet aujourd’hui à ce petit pays de se permettre de dépenser 100 000 dollars par habitant pour sa Coupe du Monde. Contre 350 par habitant pour les Jeux de Sotchi (Russie), 73 pour le Mondial brésilien et 54 pour celui en Afrique du Sud en 2010. « Le Qatar ne va jamais être une superpuissance, explique Shaul Gabbay, professeur d’études internationales à l’université de Denver et expert du Qatar. Mais il a pour ambition de devenir un acteur sur la scène mondiale et dans la communauté internationale des affaires. La Coupe du Monde est une occasion extraordinaire et le Qatar va tout faire pour s’assurer que cela fonctionne. » Une chose est sûre, le pays s’en donne les moyens.
Reste que les sommes investies sont pharamineuses, voire outrancières pour les observateurs. Après avoir vu les conditions de l’attribution de l’organisation du Mondial contestées lors du désormais célèbre « Qatargate », le petit Etat de 11 586 km2, soit un peu moins que l’Ile-de-France, est fortement contesté. Sa puissance financière sans limite, grâce notamment à son statut de troisième producteur mondial de gaz naturel (derrière la Russie et l’Iran), et à une exportation en pétrole qui constitue les 2/3 de ses richesses, lui offre le statut du pays qui possède la croissance économique la plus vive dans la région du Golfe. Une manne financière qui permet aujourd’hui à ce petit pays de se permettre de dépenser 100 000 dollars par habitant pour sa Coupe du Monde. Contre 350 par habitant pour les Jeux de Sotchi (Russie), 73 pour le Mondial brésilien et 54 pour celui en Afrique du Sud en 2010. « Le Qatar ne va jamais être une superpuissance, explique Shaul Gabbay, professeur d’études internationales à l’université de Denver et expert du Qatar. Mais il a pour ambition de devenir un acteur sur la scène mondiale et dans la communauté internationale des affaires. La Coupe du Monde est une occasion extraordinaire et le Qatar va tout faire pour s’assurer que cela fonctionne. » Une chose est sûre, le pays s’en donne les moyens.
Category: أخبار
0 commentaires